En 2025, la présence des tiques en France continue de s’étendre, mettant en danger un nombre croissant d’animaux de compagnie. Les chiens, particulièrement exposés lors des promenades, peuvent contracter des maladies graves par simple morsure. Connaître les nouvelles zones à risque est essentiel pour mieux protéger votre compagnon.
Où votre chien risque-t-il d’attraper des tiques en 2025 ? La carte des nouvelles zones à risque
Par
Pourquoi les tiques gagnent-elles du terrain en 2025 ?
Le réchauffement climatique, l'évolution des écosystèmes et la diminution de certains prédateurs naturels favorisent la prolifération des tiques. Selon les dernières études vétérinaires parues en mars 2025, des départements auparavant épargnés enregistrent aujourd’hui une forte recrudescence.
Par ailleurs, la tique la plus répandue, Ixodes ricinus, vecteur de nombreuses maladies, est désormais active plus tôt au printemps et plus tard en automne, augmentant la période d’exposition.
Quelles maladies votre chien risque-t-il ?
Les tiques peuvent transmettre plusieurs maladies dangereuses pour votre chien :
- La piroplasmose : destruction des globules rouges, urgence vétérinaire vitale.
- La maladie de Lyme : douleurs articulaires, fièvre, atteinte cardiaque possible.
- L’ehrlichiose : troubles de la coagulation, fièvre, amaigrissement.
- L’anaplasmose : infection bactérienne touchant le système immunitaire.
Une seule morsure peut suffire à infecter votre animal, même si la tique n’est pas restée accrochée longtemps.
Carte des nouvelles zones à risque en 2025
D’après les dernières données publiées par l'Association pour l'Étude de l'Épidémiologie des Maladies Animales (AEEMA) en avril 2025, voici les zones françaises où la vigilance doit être renforcée :
| Région / Département | Situation en 2024 | Situation en 2025 |
|---|---|---|
| Bretagne (Ille-et-Vilaine, Morbihan) | Risque faible | Risque moyen |
| Pays de la Loire (Loire-Atlantique) | Risque faible | Risque élevé |
| Centre-Val de Loire (Indre, Cher) | Risque moyen | Risque élevé |
| Normandie (Calvados, Orne) | Risque faible | Risque moyen |
| Île-de-France (Seine-et-Marne, Yvelines) | Risque moyen | Risque élevé |
| Nouvelle-Aquitaine (Landes, Gironde) | Risque élevé | Risque très élevé |
| Auvergne-Rhône-Alpes (Cantal, Allier) | Risque faible | Risque moyen |
Les zones boisées humides, les lisières de forêt et les hautes herbes restent les environnements les plus propices à la présence des tiques.
Comment protéger efficacement votre chien contre les tiques ?
Face à l’extension des zones à risque, une protection rigoureuse devient indispensable. Voici les mesures recommandées :
- Utiliser un antiparasitaire adapté : collier, pipette ou comprimé prescrit par le vétérinaire.
- Inspecter votre chien après chaque promenade : notamment les oreilles, les aisselles, l’intérieur des cuisses, le cou et entre les doigts.
- Éviter les hautes herbes : privilégier les chemins dégagés lors des balades.
- Vacciner si nécessaire : certains vétérinaires proposent désormais une vaccination contre la maladie de Lyme.
Retirer une tique doit se faire avec un tire-tique adapté. Il ne faut jamais tirer brutalement ni utiliser d’alcool ou d’éther, car cela augmente le risque d'infection.
Quand consulter un vétérinaire ?
Même si la morsure semble bénigne, il est conseillé de consulter rapidement un vétérinaire si votre chien présente dans les jours suivants :
- Une fatigue inhabituelle.
- De la fièvre.
- Une perte d’appétit.
- Des douleurs articulaires ou musculaires.
- Un gonflement au point de morsure.
Ces signes peuvent indiquer le début d'une maladie transmise par la tique. Une prise en charge rapide améliore considérablement le pronostic.
Une vigilance accrue est de mise en 2025
Avec l'extension des tiques à de nouvelles zones géographiques, la prévention devient la meilleure arme pour protéger votre chien. En adaptant vos promenades, en contrôlant régulièrement votre animal et en utilisant les traitements appropriés, vous réduisez considérablement les risques.
En 2025, mieux vaut partir du principe que toute sortie en nature est potentiellement à risque, même dans des départements où les tiques étaient autrefois rares. Un maître averti protège mieux son compagnon.