Les droits de succession soulèvent de nombreuses interrogations d’un point de vue fiscal. Pour obtenir une réponse précise par rapport à votre situation, il est important de comparer les avantages et les inconvénients du PER et de l’assurance vie.
PER ou assurance-vie : quel choix pour optimiser les droits de succession ?
Intéressez-vous au PER pour avantager votre partenaire de Pacs ou votre conjoint
Lorsque vous transmettez un capital à votre partenaire de Pacs ou à votre conjoint, vous n’êtes pas concerné par la moindre taxation. La différence entre un contrat d’assurance vie et le PER se joue sur un autre niveau, plus précisément sur l’avantage fiscal que vous allez obtenir.
En effet, les versements que vous réalisez sur votre PER bénéficient d’une exonération de votre revenu imposable, à condition de respecter le plafond imposé.
Plus votre taux d’imposition est important, meilleur sera le gain fiscal. Mais il existe tout de même un inconvénient avec une imposition des retraits en capital au moment de la sortie. Néanmoins, la liquidation du PER n’est pas un processus automatique au moment de votre retraite. En le conservant, vous pourriez transmettre votre épargne à votre conjoint, sans la moindre fiscalité. Vous pouvez effectuer un comparatif
L’assurance vie : un placement incontournable pour avantager votre partenaire, vos enfants ou vos neveux
Naturellement, l’assurance vie incorpore des clauses spécifiques en cas de décès. Lorsqu’une telle situation se produit, vous transmettez votre épargne aux bénéficiaires désignés avec une exonération totale de la fiscalité du moment que vous ne dépassez pas le plafond de 152 500 €. Si le capital dépasse la limite autorisée de l’exonération, une imposition à hauteur de 20 % s’applique dans une limite de 700 000 €. Au-delà, le barème d’imposition grimpe à 31,25 %.
Par conséquent, l’assurance vie reste un placement idéal si vous avez dans l’idée d’avantager votre concubin lorsque ce dernier est concerné par les droits de succession avec l’application d’un taux de 60 %. Mais c’est également le même constat pour avantager les petits-enfants et les enfants qui sont concernés par une imposition jusqu’à 45 %. Le dernier cas de figure concerne l’avantage pour les neveux et les nièces qui par défaut sont soumis à une imposition à 55 %.
Les privilèges évoqués précédemment sont automatiquement appliqués en cas de décès avant l’âge de 70 ans. Au-delà, l’avantage fiscal ne sera plus aussi bénéfique avec un abattement commun de 30 500 €. Pour mettre en sécurité vos proches, il est préférable de choisir l’assurance vie et de l’alimenter avant votre 70e anniversaire.
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