Les fêtes de fin d’année sont l’occasion rêvée pour savourer des chocolats gourmands. Offerts en cadeau, dégustés après le repas ou en encas festif, ces douceurs sucrées font partie de nos traditions. Pourtant, certains chocolats très populaires, comme ceux des marques Ferrero et Lindt, sont loin d’être les meilleurs choix pour votre santé. Riche en sucres, graisses saturées et additifs, leur composition laisse à désirer. Voici pourquoi ces chocolats de Noël, si appréciés, méritent d’être consommés avec la plus grande modération.
Ferrero, Lindt : ces chocolats de Noël du supermarché sont les pires pour la santé d’après ce nutritionniste
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Pourquoi certains chocolats de Noël sont-ils si mauvais pour votre santé ?
Les chocolats vendus en grande surface, bien que gourmands, ne brillent pas toujours par la qualité de leurs ingrédients. Voici les principaux points qui posent problème :
1. Une recette dominée par le sucre et les graisses végétales
Dans de nombreux chocolats de Noël, le sucre et les graisses végétales, comme l’huile de palme ou de karité, figurent parmi les premiers ingrédients. Ces graisses, moins chères que le beurre de cacao, sont souvent utilisées pour réduire les coûts de production, au détriment de la qualité nutritionnelle.
2. Une faible teneur en cacao
Le cacao, ingrédient phare du chocolat, est riche en antioxydants bénéfiques pour le cœur et la santé en général. Mais dans certains chocolats de Noël industriels, il arrive loin derrière le sucre dans la liste des ingrédients, limitant ainsi leurs bienfaits.
3. Des portions trop généreuses
Avec des formats individuels parfois imposants (comme les Rochers Suchard à 35 g chacun), ces chocolats poussent à la surconsommation. Une ou deux bouchées suffisent souvent à dépasser l’apport calorique raisonnable pour un encas.
Ferrero, Lindt : pourquoi leurs chocolats stars sont dans le viseur ?
Certaines références incontournables des fêtes de Noël sont particulièrement pointées du doigt par les nutritionnistes pour leur impact sur la santé. Voici un tour d’horizon.
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Les Rochers Lait de Suchard
- Problèmes identifiés : Ces célèbres chocolats contiennent plus de graisses végétales (palme et karité) que de beurre de cacao. Une portion de 35 g apporte 197 kcal, ce qui en fait un choix peu équilibré.
- L’avis des experts : Jean-Michel Cohen, nutritionniste, regrette que leur format pousse à la surconsommation. Une fois ouvert, difficile de ne pas finir le paquet.
Les Raffaello de Ferrero
- Problèmes identifiés : Malgré leur promesse d’un goût authentique de noix de coco (25,5 %), ces chocolats sont très riches en graisses saturées (près de 30 %) et particulièrement caloriques.
- L’avis des experts : Leur valeur énergétique est parmi les plus élevées des chocolats de Noël. Une gourmandise qui mérite vraiment d’être savourée avec parcimonie.
Les boules Lindor Lait de Lindt
- Problèmes identifiés : Leur texture fondante cache une recette dominée par le sucre et les graisses végétales, avec une faible part de pâte de cacao.
- L’avis des experts : Ces chocolats séduisent par leur gourmandise, mais ils ne sont pas recommandés pour une consommation régulière.
Les After Eight de Nestlé
- Problèmes identifiés : Ces chocolats à la menthe, souvent perçus comme légers, sont en réalité un mélange de sucre, sirop de glucose et graisses végétales, avec une liste d’additifs qui pose question.
- L’avis des experts : Leur composition est jugée "très discutable" par les nutritionnistes.
Quels chocolats privilégier pendant les fêtes ?
Pour se faire plaisir sans compromettre sa santé, mieux vaut opter pour des chocolats de meilleure qualité. Voici quelques conseils :
- Choisissez du chocolat noir : Avec un taux de cacao supérieur à 70 %, il est souvent moins sucré et plus riche en antioxydants.
- Lisez les étiquettes : Évitez les produits où les graisses végétales remplacent le beurre de cacao. Privilégiez les chocolats avec peu d’additifs.
- Faites vos chocolats maison : Une excellente alternative pour maîtriser les ingrédients et adapter les recettes à vos goûts.
Une autre façon de se régaler sans excès
Manger du chocolat à Noël ne doit pas devenir une source de culpabilité. L’essentiel est de savourer ces douceurs avec modération. Limitez-vous à une ou deux bouchées par jour et variez les plaisirs avec des fruits ou d’autres desserts festifs moins riches.
Pour les marques comme Ferrero et Lindt, rien n’empêche de profiter de leurs produits, mais en les réservant pour des occasions spéciales. En choisissant des chocolats de meilleure qualité et en réduisant les quantités, vous alliez gourmandise et santé. Après tout, les fêtes, c’est avant tout une question d’équilibre.