Le virus et, maintenant, ses variants ne cessent de se propager. C’est pourquoi, en cette période de pandémie mondiale, il est nécessaire de veiller à offrir à notre corps tout le nécessaire pour lutter au mieux contre la covid-19. Cela inclut la vitamine D qui a un rôle important à jouer dans l’optimisation de notre système immunitaire.
La vitamine D est indispensable pour mieux résister à la Covid-19
Une recommandation de l’ANSES
Dans un avis livré le 17 avril 2020, l’ANSES recommande de veiller à ce que notre apport en vitamine D soit suffisant. L’ANSES est l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail. Cet établissement public a été créé en 2010. D’une part, l’agence assure des missions de veille pour évaluer les risques et, d’autre part, elle propose des recommandations pour les réduire. Elle conseille ainsi de consommer suffisamment de vitamine D, un conseil judicieux.
Pourquoi consommer de la vitamine D ?
La vitamine D est essentielle au bon fonctionnement de notre organisme. Et pour cause, elle favorise de meilleures concentrations de calcium et de phosphore. Elle joue, entre autres, un rôle dans le renforcement de notre système immunitaire. Pour cette raison, elle est une bonne solution pour vous aider à être mieux préparé à faire face au virus et, en cas de contamination, pour vous accompagner et vous permettre de mieux vous en remettre. Ce conseil est applicable à tous et ce, quel que soit l’âge.
Comment faire le plein de vitamine D ?
Il existe différentes sources de vitamine D :
- La première est la plus connue, il s’agit du soleil. Il est ainsi recommandé de s’exposer entre 15 et 20 minutes par jour. Vous obtenez ainsi votre apport quotidien de vitamine D. Cet apport est diminué en cas de pollution atmosphérique ou de couverture nuageuse. La vitamine D est alors produite par la peau sous l’effet des rayons UVB procurés par le soleil.
- Vous pouvez aussi opter pour des aliments riches en vitamine D tels que :
- les poissons gras (hareng, saumon, sardine ou maquereau) ;
- les champignons comme les morilles, les girolles et les cèpes ;
- le chocolat noir ;
- le jaune d’œuf ;
- certaines céréales pour le petit déjeuner sont enrichies en vitamine D ;
- il existe aussi des laits enrichis en vitamine D ;
- le beurre ou la margarine ;
- les abats, notamment le foie ;
- enfin, dans une moindre mesure, la viande.
L’ANSES recommande une alimentation équilibrée et variée tout au long de l’année avec deux portions de poisson hebdomadaires dont une avec du poisson gras.
- La dernière solution consiste en une supplémentation médicamenteuse, il s’agit d’une ampoule de vitamine D. Elle est prescrite par le médecin à partir de la soixantaine pour les hommes et au moment de la ménopause pour les femmes.
Les apports en vitamine D
Concernant la vitamine D, la référence nutritionnelle pour la population (RNP) est de 15 microgrammes par jour pour un adulte. Cela correspond à deux produits laitiers par jour, par exemple : une part de fromage et un laitage enrichi ou 15 g de beurre.
En cas de carence en vitamine D, on peut rencontrer des troubles musculaires, des troubles osseux ou, plus rarement, elle peut causer de l’anémie.
Enfin, en cas de recours excessif à des compléments alimentaires en vitamine D, il est possible de s’exposer à des apports trop élevés. Ceux-ci peuvent alors provoquer une hypercalcémie, c’est-à-dire un excès de calcium dans le sang. Il est également possible de ressentir des maux de tête, des nausées, des vomissements, une fatigue intense ou de subir une perte de poids. Ces compléments alimentaires ne sont pas recommandés par l’ANSES qui rappelle que l’exposition au soleil et l’alimentation peuvent, à eux seuls, assurer les apports en vitamine D quotidiens nécessaires. Certaines populations, comme les nouveau-nés, peuvent avoir besoin de suppléments. Il est alors préférable d’opter pour une supplémentation médicamenteuse sur conseil d’un médecin ou d’un diététicien.