Après le décès d’un proche à domicile, de nombreuses démarches sont à accomplir. Mais il faut aussi penser au nettoyage et à la désinfection du logement. Du fait de son caractère pénible, cette démarche peut être confiée à des professionnels. Ils procéderont à ce nettoyage post mortem selon des règles précises.
Comment nettoyer et désinfecter un logement après un décès ?
Le nettoyage post mortem : une nécessité
Quand une personne décède chez elle, il est nécessaire de remettre l'appartement en état. S'il s'agit d'un proche, cette tâche peut s'avérer pénible pour son entourage, déjà marqué par l'épreuve du deuil.
Selon la nature du décès, le cadavre a pu laisser des traces. Du sang ou des fluides corporels ont pu se répandre sur le sol et les meubles. De même, des odeurs tenaces peuvent encore imprégner la pièce où la personne est décédée.
C'est pourquoi il est préférable de confier ce nettoyage après décès à des professionnels chevronnés, qui sauront comment agir dans une circonstance aussi particulière. Ils vous épargneront ainsi une épreuve supplémentaire.
L'opération de nettoyage
Cette opération de nettoyage commence par la désinfection du logement, surtout si le décès est lié à une maladie infectieuse. Il faut alors éliminer les bactéries et autres agents infectieux.
Ensuite, la pièce où a eu lieu le décès, puis les autres pièces, sont vidées des détritus et des objets inutiles qui pourraient gêner le nettoyage. Quant aux effets personnels, ils sont mis de côté et remis à la famille.
Ceci fait, le logement est assaini en profondeur. Les murs, les sols et les vitres sont nettoyés avec le plus grand soin. Et les objets tachés par le sang ou des fluides corporels sont placés dans des sacs spécifiques, avant d'être détruits plus tard. Toute cette opération est conduite dans le respect d'une norme spécifique, portant sur la manipulation des déchets infectieux.
Nature du décès et découverte du corps
Cette opération de nettoyage post mortem dépend aussi de circonstances comme :
- la nature du décès ;
- le moment où a été découvert le corps.
En effet, l'origine du décès doit être prise en compte. S'il s'agit d'un meurtre, ou d'un suicide, le nettoyage ne peut être effectué tant que la police n'en a pas donné l'autorisation.
Pendant ce temps d'attente, le cadavre peut commencer à se décomposer, ce qui s'accompagne d'une odeur plus prononcée. L'opération de nettoyage n'en est que plus difficile.
Il en est de même si le cadavre est découvert plusieurs jours après le décès. Dans ce cas, la désinfection du logement est de toute façon obligatoire.
Un équipement et un matériel spécifiques
Les professionnels procédant à ce nettoyage post mortem sont équipés de combinaisons et de masques spéciaux, qui les protègent des risques d'infection.
Ils utilisent également des produits spécifiques. Ils éliminent les bactéries, les champignons et les virus qui, sans cette intervention, pourraient proliférer dans le logement.
Il faut savoir que les produits utilisés ont reçu une certification particulière, délivrée par l'AFNOR, l'Association française de normalisation.