Il n’y a pas d’âge idéal ou limite pour souscrire une assurance obsèques, même si l’âge moyen des souscripteurs est de 62 ans. Toutefois, souscrire un contrat d’assurance obsèques plus jeune ne comporte que des avantages.
Assurance obsèques : à quel âge faut-il souscrire ?
Modes de versement et âge à la souscription
Il n’y a pas d’âge idéal pour souscrire à une assurance décès. Mais certains assureurs appliquent un âge plancher avant lequel ils ne permettent pas la souscription d’un contrat d’assurance obsèques. Il faut aussi savoir que les assureurs imposent un âge limite de 80 ans, de 85 ans pour certains pour la souscription d’un tel contrat. Les personnes âgées de 80 ans ou plus peuvent donc avoir des difficultés à trouver un assureur qui consent à leur signer un contrat d'assurance obsèques et si elles y arrivent, les modes de cotisation sont limités.
Pour les plus jeunes, il est possible de souscrire une assurance obsèques à tout âge. Mais il faut savoir qu’en fonction de l’âge à la souscription, il faut privilégier un mode de cotisation plutôt qu’un autre, au risque de subir des pertes inutiles.
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Le versement unique
C’est le mode de cotisation le plus sûr et qui garantit un capital défini. Il consiste à verser le capital en une seule fois et celui-ci est restitué aux proches de l’assuré après son décès ou est directement utilisé pour payer les funérailles. C’est le mode de cotisation le plus sûr et le mieux adapté aux personnes âgées encore en activité. Ce mode de cotisation évite, en effet, de cotiser de façon mensuelle, notamment après le départ à la retraite, ce qui accentue la perte de niveau de vie.
Les versements temporaires
Ces cotisations sont versées sur une durée définie par le contrat d’assurance et qui peut être de 5, 10 ou 20 ans. L’étalement des versements dans le temps permet de cotiser par petits montants, ce qui est particulièrement avantageux lorsqu’on est dans la quarantaine ou la cinquantaine. Il faut toutefois être attentif au taux de revalorisation du capital. Il faut aussi savoir que si le montant du capital assuré est cotisé avant la fin fixée du contrat, l’assuré doit continuer à cotiser, sauf s’il décide de résilier son contrat d’assurance. Il est donc important de se renseigner sur les modalités de rachat avant de signer le contrat.
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Les cotisations en viager
Ce mode consiste à cotiser par petits montants jusqu'au jour de son décès. Cette formule n’est recommandée qu’aux personnes âgées de 70 à 75 ans, car les plus jeunes risquent de cotiser très longtemps et plus que le capital assuré. La cotisation continue, en effet, même si le capital est cotisé, ce qui représente un risque de perte. Ce mode a toutefois l’avantage de garantir le capital même si l’assuré décède avant de l’avoir versé intégralement.
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